La solution, c’est d’écrire. Je le dis surtout pour me le rappeler, mais si ça peut servir à quelqu’un d’autre, tant mieux. La solution, c’est d’écrire. C’est tout bête, et pourtant c’est si facile de faire tout sauf écrire. Mais quand l’inspiration ne vient pas, quand une histoire ne progresse pas, la solution, c’est d’écrire. Écrire même si c’est mauvais, parce qu’au moins on se met en mouvement. Tôt ou tard, à force d’écrire, quelques mots valables finiront par se frotter l’un à l’autre, une étincelle finira par jaillir: l’inspiration reviendra, l’histoire avancera. Il sera toujours temps, plus tard, de revenir en arrière et d’améliorer ce qu’on a dû écrire d’affreux pour relancer le mouvement. Et dans le pire des cas, si on n’arrive carrément pas à faire face à son histoire, la solution, c’est d’écrire. Écrire à côté, écrire ses réflexions sur cette histoire ardue, ou écrire absolument n’importe quoi, mais former des mots au moins, pour voir où ça peut mener. Tôt ou tard, la confiance revient et on peut envisager de revenir à l’histoire.
Mais comme on ne peut pas toujours écrire, en tout temps… parfois, la solution, c’est d’aller laver la vaisselle. Ou de sortir marcher. Le temps que les choses se placent.
[extrait de mon infolettre, Un chalet sur la lune]