Ce billet a paru à l’origine sur le blogue Fractale Framboise et est reproduit ici à peu près tel quel (au plus, j’ai mis à jour certains liens ou corrigé une faute). Notez bien la date de publication ci-dessus: il se peut que certaines des informations présentées dans le texte ne soient plus très actuelles, même si le fond demeure pertinent.
Dans le film Dracula’s Daughter (1936), une mystérieuse comtesse (ladite « fille de Dracula ») s’empare de la dépouille de Dracula pour accomplir un rite par lequel elle pourra s’affranchir des appétits vampiriques qui l’accablent. Par la suite, on la voit dans ses appartements alors qu’elle essaie de convaincre son homme de main, Sandor, que le rite lui a bel et bien rendu sa liberté. Heureuse à l’idée de retrouver une vie normale, elle joue au piano une berceuse que sa mère, explique-t-elle, lui chantait au crépuscule.
— Le crépuscule… répète Sandor avec un soupçon d’extase malsaine.
Regardez-moi quelle belle allure sinistre il a, ce Sandor:
[lire le reste…]