Ce billet a paru à l’origine sur le blogue Fractale Framboise et est reproduit ici à peu près tel quel (au plus, j’ai mis à jour certains liens ou corrigé une faute). Notez bien la date de publication ci-dessus: il se peut que certaines des informations présentées dans le texte ne soient plus très actuelles, même si le fond demeure pertinent.
Depuis un an ou deux, j’observe chez les écrivains québécois un certain découragement. Beaucoup s’inquiètent de la santé du marché du livre et, par là même, de la viabilité du métier d’écrivain. Certains examinent leur propre carrière et en arrivent à un bilan désolant.
Je n’échappe pas à ce découragement, mais l’envie me vient de mieux le saisir pour bien lui botter le derrière. De réfléchir, de chercher des pistes de solution. Ce faisant, je me trouve à identifier quelques paradoxes. Certains aspirants écrivains ne sont pas nécessairement conscients de ces paradoxes et finissent par s’y heurter d’autant plus fort. Certains en sont conscients, mais n’en prennent pas toute la mesure. Nous sommes doués, après tout, pour rêver et nous raconter des histoires. Notamment celle où ce sont les autres, pas nous, qui se heurteront aux obstacles.
[lire le reste…]