• Skip to main content
  • Skip to footer
  • à venir: atelier sur le personnage à Sherbrooke en mars 2025
  • ateliers
    • prochains ateliers
    • ateliers sur demande
  • services
    • consultation individuelle
    • analyse de texte avec consultation
    • aide pour demande de bourse
  • outils
    • l’échafaudage
    • la feuille de temps
    • références utiles
  • textes
  • à propos
  • contact
  •  

des histoires qui marchent

parce que l’écriture, c’est pas sorcier (sauf quand ça l’est)

classé sous: réflexions · 21 mars 2006

Aujourd’hui, le conte

Ce billet a paru à l’origine sur le blogue Fractale Framboise et est reproduit ici à peu près tel quel (au plus, j’ai mis à jour certains liens ou corrigé une faute). Notez bien la date de publication ci-dessus: il se peut que certaines des informations présentées dans le texte ne soient plus très actuelles, même si le fond demeure pertinent.

Ça commence différemment pour chacun. Pour moi, c’est arrivé dans un bar miteux, par un soir d’égarement où je ne savais plus trop ce que je voulais faire de mon existence. Une bagarre a éclaté et, dans la confusion, j’ai été mordu par un conteur. Depuis, chaque fois que la nuit tombe, je deviens conteur à mon tour.

Un de mes confrères dit avoir été mû, lui, par la honte et la peur. Beaucoup d’autres, rassurez-vous, ont débuté dans la joie. Nombreux sont ceux qui sont devenus conteurs graduellement et ne s’en sont rendu compte qu’une fois confrontés au fait accompli. Peu importe nos origines, nous vivons tous pour les histoires: pour l’image évocatrice, pour le mot juste, pour le plaisir de partager notre imaginaire. Parce qu’on peut se faire payer pour proférer des niaiseries en public.

C’est aujourd’hui la Journée mondiale du conte, et le conte, je crois, se porte bien. Nous avons notre vedette, qui fait jaser les médias et le milieu. Il y en aura bien d’autres. Nous avons un regroupement, quelques programmes de subventions, de plus en plus de lieux de diffusion. Il reste que je n’ai pas la moindre idée comment tout cela pourra évoluer au cours des prochaines années; pour l’instant, le conte reste un peu méconnu.

J’ai tenté de l’expliquer, déjà. Ce que je devrais ajouter à ce bref aperçu, c’est le côté convivial de la chose. Vous vous asseyez, le conteur se plante là devant vous et vous balance une histoire par la tête, et il se fie sur vous pour suivre et pour imaginer ce qu’il décrit. Il n’y a pas de quatrième mur; le conteur sait que vous êtes là, il réagit à vos humeurs, il ajuste son récit selon les particularités du moment.

C’est quelque chose qui m’a tout de suite plu, ce rapport immédiat avec le public. Ça force un auteur à rester honnête, à maîtriser son texte, à être efficace. Ce que j’ai vite réalisé, c’est qu’on peut raconter n’importe quoi si on sait bien l’amener. Il n’y a pas que le folklore, même si c’est par là qu’il fallait passer pour renouer avec le conte après l’avoir relégué aux oubliettes pendant de longues années. Il n’y a pas que le conte pour enfants, même si c’est à peu près la seule forme qui se pratiquait encore durant les années d’oubliettes. Le conte maintenant se nourrit de tout: du présent comme du passé, du beau comme du laid, du drôle comme du dramatique.

Découvrez-le par vous-même, si ce n’est déjà fait (ou redécouvrez-le, sinon). Plusieurs spectacles se donnent ces jours-ci autour de la Journée mondiale du conte. Je serai du nombre, ce jeudi 23 mars, au Pharaon Lounge, pour « Délices de lire, délires de dire », en compagnie de mes complices des Productions Cormoran ainsi que de nos invités, Bertrand Laverdure et Natasha Beaulieu (que nombre d’entre vous connaissez bien). Par la suite, je continuerai à conter là où on m’invite. (On m’invite même à avaler mes mots, le 1er avril au Festival international du livre mangeable, où un pâtissier-chocolatier présentera une confection inspirée de mon recueil de contes. Je devrai le voir pour le croire…) Et si l’envie vous prend de vous y mettre vous aussi, je donnerai un atelier sur le conte au festival Metropolis Bleu.

Un peu plus de sept ans se sont écoulés depuis la première fois où je suis monté sur scène pour raconter une histoire. Pur amateur à l’origine, j’ai délaissé une carrière lucrative en informatique pour devenir conteur professionnel ainsi qu’organisateur. Ça m’épate encore de voir où les histoires ont pu me mener, et me mènent encore. Demandez, et je vous le conterai…

mots-clés: conte, Fractale Framboise

Footer

Pour toutes questions, n’hésitez pas à m’écrire!

Quelques textes pour vous

  • conseils pratiques
  • étude de cas
  • récit
  • réflexions

Nouveau!

  • à venir: atelier sur le personnage à Sherbrooke en mars 2025
  • la feuille de temps pour 2025

panier

pour ne rien manquer…

Inscrivez-vous à mon infolettre, un chalet sur la lune, pour vous tenir au courant des prochains ateliers... et recevoir des réflexions sur l'écriture, des nouvelles de mes publications, de brèves fictions parfois, et une nouvelle inédite en cadeau dès votre inscription.

[Twitter]    [Facebook]

Photos d'auteur par Jean-François Dupuis; image d'horlogerie en page d'accueil créée à partir de cette photo prise par Shane Lin sous license Creative Commons BY-SA 2.0

Copyright © 2025 · thème basé sur Workstation Pro dhqm (Genesis Framework) · WordPress