Ce billet a paru à l’origine sur le blogue Fractale Framboise et est reproduit ici à peu près tel quel (au plus, j’ai mis à jour certains liens ou corrigé une faute). Notez bien la date de publication ci-dessus: il se peut que certaines des informations présentées dans le texte ne soient plus très actuelles, même si le fond demeure pertinent.

J’aime écouter du jazz en écrivant. Du bon vieux jazz des années ’50 et ’60, surtout: énergique, audacieux, calculé et improvisé par des héroïnomanes géniaux. Comme il n’y a pas de paroles, ça n’interfère pas avec mes centres du langage, et en plus je peux marteler mon clavier en me prenant pour McCoy Tyner.
Souvent, c’est de la science-fiction que j’écris. Je le fais en sachant bien que peu de gens en lisent. On peut se demander ce qui pourrait être fait pour populariser la SF, pour qu’elle cesse d’intimider ou de repousser le lecteur moyen. Or, j’ai tendance à penser qu’il n’y a rien à faire: la SF est comme le jazz.
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